Rennes – ZAC Rabelais Rouault


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AGerme, P. (2006, octobre). La ville qui s’invente: l’axe sud ou l’unité de la ville en projet, Acte du Séminaire de Rennes-Saint-Jacques-de-la-Lande et Nantes – Corps des architectes-conseils de l’Etat, 13-14 et 15 octobre 2006, 62-65; 93-109.

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Architectes : Dunet (gauche), Cornu (arrière plan gauche), germe&JAM (arrière plan droite)

 

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La rue Rouault vue depuis la rue de l’Alma – architectes germe&JAM (à gauche), Cornu (à droite)

Le traitement routier des voies qui forment  « l’axe sud » a créé une profonde division au travers des quartiers sud de Rennes,  faubourgs et lotissements de entre-deux guerres.

 

Rabelais Rouault est la première étape de reconquête par l’espace public urbain de cette voie transformée en une longue avenue-promenade plantée conduisant par séquences au centre de Rennes et le reliant à son territoire naturel.

 

Rabelais Rouault est la première étape de réunification d’un quartier divisé.

La soudure d’un tissu urbain de grande valeur patrimoniale, maisons rurales et de cheminots, belles villas suburbaines et régionalistes, parcellaire joliment clôturé de jardins,  et d’un  nouvel espace public métropolitain de grande échelle.

 

Ce tissu urbain ancien est déjà la conjugaison d’un espace ouvert propre à un bâti pavillonnaire discontinu, et d’un espace fermé propre à la continuité parcellaire des jardins.

 

Rabelais Rouault est la  première étape d’un centre de quartier situé à la croisée des voies principales, métro commerces  maison de retraite et jardin public

 

Rabelais Rouault repose sur l’analyse, la compréhension et la reconnaissance des spécificités locales du tissu urbain et son interprétation par des typologies contemporaines liant étroitement urbanité et paysage, division et usage privatifs des sols, espace ouvert des bâtiments collectifs.

 

La mitoyenneté ouvertes, les ilots complexes intégrant chemins et passages sur les anciennes parcelles rurales en lanière, la mixité de l’individuel et du collectif sont des arrangements urbains répétés et réinterprétés dans des formes contemporaines.

La concertation a contribué à cette démarche critique en élargissant le passage public traversant l’îlot proposé initialement pour le porter aux dimensions d’un petit jardin public devant l’Ehpad.

 

La densification du tissu urbain et l’intégration d’une architecture et d’un habitat contemporain protège le paysage ancien de la rue en lui donnant de nouvelles qualités.

Les immeubles bordant la voirie de desserte regroupe dans une même  unité résidentielle  des villas en appartement côtés rues et un habitat collectif en arrière. Le paysage de la voie est ainsi renouvelé en étant peu modifié. Il est densifié plus complexe et équipé.

 

La ZAC :

  • donner aux anciens résidents la possibilité de rester dans le quartier (habitat social, maison de retraite, commerces),
  • résister à l’érosion démographique en affirmant la vocation résidentielle du quartier au moyen d’un habitat attractif,
  • densification et valorisation du tissu urbain traditionnel et de son patrimoine,
  • caractérisation typologique de la nouvelle avenue de l’Alma et de son paysage urbain
  • modération du trafic automobile

 

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La nouvelle échelle bâtie de la rue de l’Alma – Architectes germe&JAM (à gauche), Cornu (à droite), Dunet (à droite 2ème plan)

La nouvelle échelle bâtie de la rue de l’Alma – architectes germe&JAM (à gauche), Cornu (à droite), Barré-Lambot architectes (arrière plan à droite)

 

Architectes : Dunet (gauche), Cornu (arrière plan gauche), germe&JAM (arrière plan droite)

Architectes : Dunet (gauche), Cornu (arrière plan gauche), germe&JAM (arrière plan droite)

 

L’immeuble quartier sur la station de VAL – Architectes germe&JAM

L’immeuble cartier sur la station de VAL – architectes germe&JAM

 

Le jardin public intérieur – architectes pqh2 (à gauche), Dunet (à droite), xxx au fond

Le jardin public intérieur – architectes Quintard-Hofstein (à gauche), Dunet (à droite), Barré-Lambot architectes (arrière plan)

 

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Vue depuis la rue Rabelais – architecte Dunet