Collectif d’architecture – germe&JAM architecture.territoires
Télécharger les articles de presse sur l’atelier germe&JAM :
ACollectif, dir. Espinas, J-D (2005). Engagement – Conception urbaine, Palmarès des jeunes urbanistes 2005 (première session), Ministère des transports, de l’équipement, du tourisme et de la mer, 22-25.
germe&JAM architecture.territoires, un collectif issu de la fusion de deux ateliers : Patrick Germe et JAM (Jean Marc Bichat, Paul Bouvier, Philippe Chavanes et Jean Pierre Castel), 25 architectes urbanistes et paysagistes.
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…un point de vue critique et engagé dans les enjeux démocratiques de l’espace social et urbain, égalité spatiale et ville publique, pour l’égalité d’accès à l’espace public et à l’espace privé dont le découpage et les interfaces sont la grande affaire du dessin de ville.
C’est une affaire d’échelle, de délimitation, de maillage, d’habitabilité, d’usages et d’orientations, de perméabilité et de profondeur, c’est une affaire d’architecture.
…une légitimité d’acteurs d’un projet spatial, avec les élus et la maîtrise d’ouvrage.
…des questions…
L’espace en premier lieu
Espacement et intériorité, le dehors est un dedans, le dedans est un dehors, c’est notre héritage moderne ;
Abstraction et concrétion, proportion et mesure, géométrie et matière, géométrie et géographie, lieu.
L’espace, une construction
La splendeur de l’espace prend source dans la construction,…la construction sublimation de la volonté, gravité, spatialité, corps et lumière, squelette et peau.
La matière architecturale tisse structure et enveloppe, offrant un horizon architectural à la question thermique et environnementale.
L’espace, une habitation
Lieux communs, ordinaires et partagés.
Espace orientable et orienté, qui prend pour modèle le corps (Bourdieu), objet d’appropriation, réelle, imaginaire, symbolique, objet d’usages, tout à la fois construction d’un rapport au monde et d’une représentation de ce rapport, d’une vue et du rapport à cette vue.
L’espace, intégration et accessibilité des infrastructures et des réseaux
Les réseaux s’affranchissent de l’espace et du territoire ; en lui conférant une plus grande accessibilité, ils offrent une nouvelle profondeur, de nouvelles localités.
L’espace, contextuel et « textuel »
L’espace architectural est tout à la fois « capture » – une géographie révélée ancrée habitée – et « construction » – ordre et matière dressés, typologie -.
L’architecture, une articulation d’échelles
Echelles caractéristiques de chaque lieu et de chaque construction qualifiés par leurs interactions : territoire, ville, édifice, localités minuscules.
Echelle du corps qui s’y construit, qui porte ainsi le regard, de l’horizon à l’intérieur.
Le tissu urbain, un système d’interactions
Interactions de l’édifice de la parcelle et de la voirie.
Le tissu urbain est un système des espaces : la typologie, objet de construction / la géographie, objet de partition / l’espace public, objet de distribution.
Le tissu urbain comme dispositif, formes et processus, espace et temps.
Plans de ville et tissu urbain
Les deux faces inséparables de la forme urbaine, structure et systèmes.
D’un côté les « plans » qui assemblent et composent les contextes et les échelles
De l’autre, le tissu urbain qui combine et associe les typologies, bâties, parcellaires, et d’espaces publics.
Typologies
Nous la voudrions de plus en plus précise dans ses dimensions, mais sans programme, sans fonction fixe ; nous voudrions une typologie spatiale, distributive et constructive.
Nous choisissons l’intégration au sein d’un même immeuble de maisons individuelles et de collectifs plutôt que les formes hybrides d’hypothétiques « logements intermédiaires ».
Nous choisissons la rupture d’échelle et de paysage plutôt que la gradation des hauteurs.
Nous sommes parfois hésitants, du côté du familistère et de la « cité-jardin », à la recherche d’une « ville-territoire », d’une « ville-jardin » tout à la fois parcellisée et ouverte, intégrant le grand paysage et l’urbanité.
Un immeuble une habitation, sont l’occasion d’un passage d’une transformation et d’une révélation.
La rue y conduit, on y accède, un parcours y chemine, on rentre dans le logis, on le traverse, c’est autre chose qu’il donne à voir, l’horizon ?
Au temps du « résidentiel pur »
Nous tenons d’une certaine monumentalité du logement.
La durée, l’espace public, sont donnés aujourd’hui par l’habitation ordinaire tandis que les institutions appauvries voient la monumentalité de leurs équipements réduite à l’effet de signature.
Là se tient peut-être notre attention aux cours et aux parties communes.
…des pratiques, …
Notre pratique est faite de projets et d’enseignements.
L’enseignement est distance critique, recherche et renouvellement.
L’engagement quotidien dans la construction, est expérience sensible.
Lien : Point de vue et objet