
Maître d’ouvrage | EPA Bordeaux Euratlantique |
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Maîtrise d'œuvre | germe&JAM, architecte-urbaniste mandataire |
Bruel Delmar, paysagiste | |
Alto Step, VRD et environnement | |
AEU, atelier d'écologie urbaine | |
Scène Publique, concepteur lumière | |
ETC, mobilité | |
Missions | Plan guide (2024-2025) |
Études urbaines, faisabilités (en cours) | |
CPAUPE, suivi opérationnel, concertation (en cours) | |
Maîtrise d'œuvre des espaces publics (en cours) | |
Programme | 500 000 m² construits dont 350 000 m² de logements |
150 000 m² d'activités, équipements, commerces, ESS | |
Coût d’opération | 60 M€ HT |
Dates | 2024 → en cours |
La géographie et l’eau comme matrice fondatrice
Retrouver le lien entre la ville et la Garonne en restituant la géographie du marais et des esteys progressivement dégradées par l’urbanisme du XXe pour composer la matrice paysagère du renouvellement urbain de la zone d’activité, en transformant les sols étanches et dégradés en sols fertiles favorables à la biodiversité, en intégrant le risque d’inondation.

A la convergence de l’hinterland, du centre bourg et du centre métropolitain

Estey de Francs, Bègles / Marais de Montferrand / Marais de Bruges

La grande armature des quais de Garonne
Adapter la grande armature territoriale en recyclant l’infrastructure autoroutière de l’estacade dans la perspective d’un quai partagé aménagé comme un grand espace public métropolitain. Les quais de Garonne concourent à la réunification de la ville et de son fleuve avec notamment une programmation sportive, ludique et polyvalente en complément de son rôle central dans les mobilités métropolitaines (voitures, vélos, piétons, navette fluviale…)



Habiter un contexte inondable
La ZAC Bègles Garonne aujourd’hui protégée dans sa majeure partie par la digue le long de la Garonne n’en reste pas moins un territoire inondable. Profiter du risque pour en faire une qualité dans l’aménagement passe par la transformation des sols, tant dans leur niveau que dans leur nature.


Restaurer et amplifier les sols fertiles



De la zone d'activité à la ville "complète"
Des grands lieux au sein du territoire Bègles Garonne traduisent les singularités géographiques et urbaines du site dans un contexte de polycentrisme et de concurrence des sites.



La croisée avenue du Maréchal Leclerc / rue de la Moulinatte, un nouveau centre de proximité et de services.


Le jardin de l’Estey s'inscrit dans le tracé ancien de l'estey de la Moulinatte (aujourd'hui busé) et consolide l’histoire associative pour devenir un jardin public et équipé.

Le Parc Garonne participe du dispositif de mise en relation de Bègles au fleuve. Son dessin s'appuie sur de nombreux dispositifs et lieux en friche.

La tête de pont Simone Veil fédère une programmation commerciale et tertiaire, en miroir de sa rive bordelaise au rayonnement métropolitain.

Vue depuis le pont Veil avec Bègles à gauche et Bordeaux à droite / Tête de pont projetée
Village urbain augmenté et Garonne métropolitaine
Réguler la dynamique métropolitaine au contexte singulier du village urbain de Bègles avec le principe de prolonger et d’augmenter les morphologies existantes parallèlement à une réponse plus métropolitaine dans le cadre du grand parc paysager en rive de Garonne.
Préservation et attention de l'existant



Types locaux vernaculaires
Mixité fonctionnelle habitat-travail
Le projet recherche la mixité fonctionnelle pour conjuguer habitat et travail au sein des mêmes parcelles et des mêmes immeubles, et pérenniser la dimension économique du site en la diversifiant et en l'acclimatant à la vie urbaine.


Activités existantes / projetées
Un projet typologique inscrit dans le nouveau régime climatique
Bègles Garonne inscrit ses ambitions architecturales et urbaines dans un régionalisme critique désormais climatique, appuyé sur la rencontre des typologies résidentielles et constructives de Bègles (échoppe, pierre, tuile…) et les impératifs de la construction environnementale : bas carbone, frugalité, choix des ressources mobilisées (biosourcées, locales, etc.), confort d’été, ventilation naturelle, etc.


Au nord, les nouvelles échoppes
Le renouvellement urbain du quartier Sembat dans le respect de ses caractéristiques combine l'échelle basse des "nouvelles échoppes" et l'échelle métropolitaine d'immeubles panoramiques mixtes en façade sur la Garonne,



En front de parc, les immeubles mixtes à cour
Les immeubles mixtes à cour édifient la grande façade urbaine de Maréchal Leclerc. Ils combinent un socle d'activités (existantes ou projetées) et des logements soit sur le parc Garonne, soit dans des systèmes à cour boisée en prolongation des opérations du quartier Près Lacoste.



Le quartier Près Lacoste aujourd'hui : tissu d'activités et de petits immeubles à cour, principalement R+3




Au sud, les résidences jardins
Les immeubles à cours plantées reconduisent des principes morphologiques du quartier des Sècheries, mais dans une volonté de résidence jardin orientée suivant l'eau, le parcellaire et le Parc Garonne.



En bord de Garonne, les immeubles panoramiques


Les hôtels d'activité
L'hôtel d'activité vise le déploiement d'activités productives, superposées pour limiter la consommation de sols fertiles, tout en prenant en compte les difficultés financières et techniques d'un tel programme. Suivant les situations et les nuisances, il peut être associé à du logement.



Perspective du front de Garonne / Coupe de principe ouest-est / Hôtel industriel "Mozinor", Montreuil, G.P Bertrand et C. Le Goas
Les immeubles à patio
Les immeubles à patio cherchent à élargir l'espace du parc. Les hauteurs bâties et proportions du patio sont issues de recherches sur les architectures vernaculaires méditerranéennes (ICAEN, IBAVI...)









Par ordre d'apparition : La Codha, Genève, Dreier Frenzel / Logements, Bègles, LLTR et Philippe Hilaire / Etude sur le patio réalisée par Alto Step pour l'équipe de MOE urbaine