Saint Michel sur Orge – 59 logements sociaux
Deux unités résidentielles, trois types
Deux « villas urbaines » indépendantes qui assemblent trois familles typologiques à l’intérieur du projet urbain de la ZAC Gambetta :
- les maisons individuelles ou superposées qui participent du tissu pavillonnaire,
- une rangée de duplex emboîtés posée sur le socle vide de commerces, qui prolonge le centre bourg et ses maisons mitoyennes,
- les plots aux volumes semblables à ceux des belles villas pittoresques.
Un de ces plot clôt une série à venir, proposée par JAM, à l’échelle du grand mail Gambetta, nouvel espace public communal intégré au pôle d’échange qui relie les deux morphologies fondamentales de la commune, grands ensembles et pavillonnaires face au grand paysage.
Béton/bois
L’hétérogénéité d’une construction composite béton/bois, optimise la question thermique, bois pour les faces d’ombre, béton pour les faces ensoleillées, tout en répondant à l’architecture composite des villas.
Les charpentes hors d’eau sont posées sur les socles bruts.
Le bois est aussi en rapport aux ensembles boisés existants, le béton en rapport aux larges espacements publics.
Villas urbaines et parcours
Complexité typologique et hétérogénéité bâtie sont unifiées par les parcours fluides des villas urbaines.
Leur profondeur est visible depuis la rue au travers de cours ouvertes distribuant les accès aux parkings, prolongées de petites voies privées piétonnes conduisant à la fois aux halls d’immeuble et aux maisons.
L’espace privé est étiré comme une « urbanité intérieure », prolongée par la verticale de lumière des escaliers. L’escalier commence au bord du chemin, se déploie dans le corps de l’édifice, s’épuise finalement dans la lumière, non sans avoir distribué d’un palier à l’autre les vues du lointain.
L’escalier puis le logement relient le chemin venant de la rue et le paysage habité du Val d’Orge.
Combinaison du dedans et du dehors, le logement se forme à partir de l’espace public où il trouve adresse et ancrage, pour offrir dépaysement, longues vues et lointain.
La complexité spatiale et bâtie est apaisée par la monochromie des matières.
Diversité et systématique
Systématique, le logement d’angle ou traversant, la salle de bain éclairée naturellement, 35 m2 pour l’ensemble séjour/cuisine, la surhauteur du séjour, le déjeuner sur la terrasse ou le balcon, la terrasse sur le toit pour le duplex des derniers niveaux.
Diversifié, les plans parce qu’ils répondent à des contextes multiples d’association de l’extérieur et de l’intérieur.