Toulouse – Renouvellement urbain du quartier Empalot
ACollectif, sous la dir. de Talland, C. (2011, juin). Toulouse, Manifeste pour des quartiers populaires en renouvellement – Empalot, revenir à un urbanisme de rues, Les Cahiers des conférences des acteurs de la rénovation urbaine – IFMO, 6-13.
Modernité urbaine
Empalot, par son histoire et sa situation exceptionnelle réunit les possibilités d’un triple pari fondé sur des convictions anciennes :
…Possibilité d’une urbanité moderne positive qui, sans faire l’économie de sa critique, actualise les aspirations de l’urbanisme paysager des grands ensembles dans une forme urbaine renouvelée et intégrée ;
…Possibilité de combattre la relégation spatiale et la désurbanisation des grands ensembles, autrefois à la marge des villes et désormais englobés, en les considérant comme les foyers potentiels du développement urbain et territorial ;
…Possibilité d’une intégration des paradigmes modernes à une vision anthropologique et urbaine de l’espace.
Conjuguer renouvellement et développement urbain
Empalot, un grand ensemble de centre-ville
Une situation éminente, intra rocade, entre centre-ville et Pech David, contrôlant la relation des faubourgs Est aux espaces naturels de Garonne…
Un quartier populaire, une population ancrée, un patrimoine bâti spécifique et des espaces paysagers de qualité…
…offrent une situation exceptionnelle qui invite à sortir des limites du quartier pour inscrire le renouvellement urbain dans la croissance et le développement métropolitain :
- 1300 logements démolis, 1400 réhabilités, 2257 reconstruits apportent 2500 habitants supplémentaires…desservis par le métro, à moins de 10 minutes du centre-ville et des universités ;
- Équipements à l’échelle de la ville, espaces publics d’attraction métropolitaine, nouveau centre commercial, équipements de quartiers et écoles sont le fruit d’un développement urbain au bénéfice des existants.
Une situation métropolitaine exceptionnelle
Traverser Mailler Ouvrir
Un maillage simple et régulier, articule grande échelle et tissu urbain.
La voirie et un espace public continu révèlent une géographie exceptionnelle en replaçant le grand ensemble introverti et son centre reconstruit, au premier rang des quartiers structurants de la métropole.
- Un nouvel espace public, une nouvelle identité paysagère
- Un urbanisme de rue, de jardin et de paysage, de la mobilité, et de la desserte
- Un paysage unifié, un événement paysager spécifique conjuguant « ville-jardin » et « ville-parc »
Un nouvel espace public, une nouvelle identité paysagère
Trois grands espaces Nord-sud, la place, le mail, la Garonne recoupés transversalement par la Liaison Garonne, nouvelle voie est-ouest inter-quartiers conduisant au fleuve, constituent l’armature principale d’Empalot organisant un système de polarités complémentaires.
Empalot, centre urbain rayonnant : La place et la rue Jean Moulin
Ouvrir Empalot, Empalot structurant, Empalot attractif, a pour condition un centre urbain rayonnant structuré autour de sa nouvelle place.
La rue Jean Moulin est l’espace principal d’Empalot. Elle appartient au système des faubourgs, c’est un grand arc spatial tendu du nord au sud du quartier.
La place est inscrite dans le sillon de la rue Jean Moulin, étirée sur 300m du métro à la nouvelle Liaison Garonne, tout à la fois ouverte et passante, fermée et intérieure.
C’est un grand espace public multifonctionnel assemblant équipements, commerces, transports publics et logements ;
C’est une esplanade minérale simple au cœur d’un quartier paysager, un carreau unitaire de brique intégrant les multiples fonctionnalités de la place (marché, parking pour les commerces, gare de bus)
/
La « Stoa »
Le principe de la « stoa » est celui d’une architecture du bâti propre à l’espace public de la place. C’est une grande galerie ombragée pour les commerces en façade de la place, coordonnée sur les différents lots par un cahier des charges urbain.
Place, stoa et centre commercial, sont organisés comme un seul espace.
Place et « stoa », relèvent d’un « ordre monumental ».
Code légende
Empalot, quartier paysager : Le mail… et les 3 Clairières
Le jardin de Daste, le mail, la « Grande Prairie » et le parc Poudrerie constitue un vaste ensemble paysager continu caractéristique de la « ville Parc » d’Empalot, héritée du plan de masse de Chini. L’ensemble constitué par le mail et ces 3 « clairières de plein air » en font un événement paysager à l’échelle des grands mails Toulousains.
Le Mail
Le mail, grand espace paysager irrigant l’espace résidentiel d’Empalot, en est le fil conducteur.
C’est une promenade équipée structurant la vie de quartier, un aménagement continu et cohérent du boulevard des Récollets jusqu’au « Rond » de Poudrerie, articulé en trois fonctions principales :
- Les écoles, nouvelle école Daubié-Daste et école Léo Lagrange restructurée,
- la rencontre et la vie sociale, la nouvelle maison de quartier « la Brique Rouge »
- le sport et le jeu, le gymnase et la Prairie.
Le mail, aujourd’hui à l’arrière de tout, devient un espace public majeur, un espace « de devant » et de desserte des fronts bâtis qu’il structure, un parvis des équipements de quartier qu’il adresse.
5e vignette : Le nouveau groupe scolaire (architectes : CAB)
La grande Prairie
La Prairie est une pièce ouverte sur le fleuve, un espace central et un vide caractéristique de l’ensemble paysager d’Empalot sur lequel s’ouvrent ses différentes parties ou « quartiers ».
Mettant en relation le centre urbain et le mail avec le fleuve et le Ramier, c’est un espace d’intégration de l’ensemble urbain formé par Empalot qui est donné à la Métropole.
Elle se développe incorporant la liaison Garonne (rue Mombiola) et en s’ouvrant largement sur le fleuve d’une part, en englobant la partie du mail située à sa hauteur, d’autre part, formant ainsi un « point d’orgue » du système paysager des villas urbaines du Front de Garonne et des peignes de Daste.
La Prairie est un espace multifonctionnel de jeux de plein air, un « équipement » à part entière, qui intègre un terrain mixte football-rugby bordé par des programmes de services (club house des associations sportives) implantés au rez-de-chaussée des bâtiments frontaux construits sur son côté nord.
Empalot sur Garonne : La berge et le front de Garonne
La situation remarquable d’Empalot face au Ramier, sa longue façade d’entrée de ville ouverte sur le fleuve est à qualifier et à valoriser.
La reconquête et la valorisation des berges de la Garonne offrent à Empalot de nombreuses perspectives :
- La création d’une nouvelle façade urbaine d’Empalot sur le quai de Garonne exprimera fortement la transformation d’un quartier fermé derrière l’endiguement en un site structurant de l’agglomération ouvert sur la voie d’eau ;
- La transformation progressive de l’avenue de Lattre de Tassigny en avenue urbaine ;
- L’aménagement des jardins de la berge inférieure et du quai supérieur qui formeront une promenade urbaine et relieront le centre-ville et les espaces naturels suburbains.
– Les séquences des berges
– Le front de Garonne
– Quai haut/quai bas : L’aménagement de l’avenue de Lattre de Tassigny et de la berge naturelle
– Nouvel immeuble en front de Garonne (opération MG3, CoBé architecte)
– La berge naturelle
– La nouvelle passerelle – livraison fin 2023 (Lavigne Cheron architectes)
Empalot traversé : La liaison Garonne et les traverses est-ouest
Les traverses est-ouest rabattent Empalot sur la Garonne. Cheminements piétons, petites voies de desserte, systèmes plantés et bâtis systématisent l’orthogonalité avec le fleuve initié par les constructions en peigne de Daste et irriguent le quartier en profondeur d’est en ouest.
La liaison Garonne (rue Mombiola) est l’élément principal d’un nouvel axe est-ouest reliant le faubourg Saint Agne à l’ile du Ramier, formé comme un chapelet de polarités et d’espaces de nature différentes (jardin Niel, place Empalot, mail et prairie, passerelle, ile du Ramier).
C’est une voie promenade qui offre au quartier une nouvelle entrée et une nouvelle visibilité depuis l’avenue de Lattre et se prolonge vers l’ile du Ramier par la nouvelle passerelle. Son profil dissymétrique propose un vaste système d’espace public qui conjugue la valeur urbaine de la rue à celle de la promenade.
Un nouveau front bâti structuré à partir de l’alignement de la tour existante et intégrant la maison de quartier accompagne cette descente vers le fleuve.
Renouveler, transformer, du grand ensemble au tissu urbain
D’une logique de plan masse à une logique de découpage : un domaine public recomposé, dialoguant avec un domaine privé aux usages renouvelés
La critique de l’espace sans statut ni usage du grand ensemble conduit à la recomposition d’un domaine public continu, clairement délimité et accessible à tous, offrant à chacun desserte et adresse. Elle a pour corolaire la refonte de la domanialité et la création d’un nouveau domaine privé.
Cette transformation s’appuie sur un principe de découpage visant à passer d’une logique de plan masse à une logique de tissu urbain, de l’objet célibataire et de l’espace sans statut à l’immeuble dans sa parcelle, support de la diversité des formes bâties et des usages, permettant l’évolution par partie du quartier.
Cette ambition se décline en interrogeant l’intégration des paradigmes modernes à la dimension urbaine de l’espace : C’est un projet de transformation dans la continuité, de « continuité transformatrice », qui s’appuie sur la charpente paysagère et la morphologie bâtie existante dont les typologies sont intégrées et réinterprétées dans un nouveau tissu urbain diversifiés entre faubourgs et Garonne.
Transformer par étape sans rupture ni table rase :
- Construire avant de démolir
- Transformer graduellement en s’appuyant sur l’existant
- Aménager l’espace public sans attendre le renouvellement du bâti
- Parcelliser et offrir à chaque immeuble, existant comme nouveau, des espaces propres aux usages privés
- Confiner la démolition reconstruction dans des emprises claires, préserver le confort et la vie du quartier tout au long du chantier
Un nouveau tissu urbain
Les formes urbaines proposées s’appuient et interprètent la diversité bâtie des différents sites d’Empalot :
- Barrettes perpendiculaires au fleuve de Daste
- Grands plots paysagers de Daste et Poudrerie
- Bati mitoyen du faubourg
Il en résulte trois morphologies trois paysages urbains qui sont autant de variations et de transitions bâties et paysagères du fleuve au faubourg :
- La « ville jardin » : « villas urbaines » de Garonne, combinaison d’immeubles panoramiques et de barrettes poursuivant le dispositif de Daste ;
- La « ville parc » : « cours à plots » de l’ilot Empalot, combinaison de 2 plots ou d’un plot et une barrette autour d’une cour ;
- Le « nouveau faubourg » : Les « parcelles profondes » du faubourg à l’arrière de la rue du Féretra, bâti mitoyen à cour.
La fabrique du tissu urbain, principes généraux
Le nouveau tissu urbain d’Empalot relève de trois principes importants :
- un espace paysager continu appuyé sur la Garonne, composé longitudinalement par le mail et projeté en façade sur Jean Moulin ;
- un espace parcellisé, et librement phasable, cloisonné au niveau du sol et ouvert au ciel en superstructure ;
- une typologie de rangées et de plots, actualisant dans une forme urbaine continue les typologies mises en place par Chini à Daste et Poudrerie.
Continuité paysagère
Transversale, d’est en ouest…
- un système d’allées piétonnes publiques est-ouest ;
- une distribution en profondeur de chaque parcelle ;
- une typologie de rangées qui recoupe la typologie de plots.
Le découpage parcellaire comme le bâti, qualifient et font parties intégrantes de la perméabilité transversale des ilots.
…diagonale
Cette composition transversale se superpose avec une continuité diagonale que permet la disposition en quinconce des plots.
Transparence
La transparence des rez-de-chaussée vient enrichir le jeu du paysage urbain :
- par les porches étroits sur la place ou au contraire vastes et analogues à des préaux pour ce qui concerne les unités résidentielles situées en bordure du mail ;
- par la transparence des locaux de rez-de-chaussée (commerces, halls, locaux communs) qui révèlent la profondeur du tissu.
Ordonnancement parcellaire
La mise en place d’une nouvelle domanialité se traduit, pour les existants comme pour les immeubles neufs, par la création d’un domaine privé parcellisé constitutif de nouvelles unités résidentielles indépendantes, supports de la diversité des formes bâties, des espaces et des usages et régies par quelques principes rigoureux :
- Unité fonctionnelle des accès (piétons, 2 roues et voitures)
- Stricte hiérarchie des adresses
- Mixité typologique et fonctionnelle à la parcelle
- Définition spatiale claire des espaces privés collectifs sous forme de « cours-jardin » ouvertes ou de « villas urbaines »
- Distribution séquencée dans la profondeur à partir de porches et cohésion spatiale de la distribution intégrant notamment l’espace de la voiture
- Construction des limites (alignement, mitoyenneté)
Espace ouvert et parcellisé
La notion d’espace fermé et ouvert s’exprime à divers niveaux :
- dans la systématisation de « parcelles-ilots » qui maintiennent la perméabilité de l’espace ouvert tout en offrant à chaque immeuble un espace privé propre ;
- dans le rapport entre parcellaire fermé et espace ouvert des typologies à plots,
- dans l’emploi jumelé et le rapport des plots et des rangées ;
La combinaison du bâti révèle le vide d’une cour-jardin ouverte propre à chaque unité résidentielle.
Densité urbaine et îlots-jardin
Une densité suffisante sur un site de TC lourds en vis-à-vis des grands espaces paysagers est un atout nécessaire au développement équilibré et dynamique de l’agglomération. La disposition en quinconce du bâti permet des bâtiments relativement élevés (de 6 à 9 niveaux au-dessus du rez-de-chaussée), tout en assurant des continuités végétales internes à l’ilot et en offrant à chaque logement des échappées visuelles et ensoleillement de qualité.
Volumes bas et émergences
Les épannelages sont diversifiés et ne relèvent pas d’un ordonnancement.
La morphologie proposée repose sur le contraste de volumes bas fermant les unités résidentielles et assurant la continuité des alignements ou des limites parcellaires et de bâtiments émergents de hauteurs variables (R+6 à R+12) structurant la continuité paysagère.
Elle met en place un double principe de clôtures et de parcellisation au niveau du sol, et d’espace ouvert « dans le ciel » en superstructure.
Restructuration résidentielle et réhabilitation
L’urbanisme paysager de R. Chini est une des identités fortes d’Empalot, mais il a été fortement altéré avec le temps par l’espace invasif de la voiture et la multiplication désordonnée des poches de stationnement et de la voirie de parking.
Sa valorisation et sa requalification concerne la clarification des statuts et des usages, publics et privés, à travers la reconstitution d’emprises privées et closes de parkings résidentiels en lien avec la nouvelle domanialité. Elle se traduit par la suppression de la voirie de parking et par la construction de cours de stationnement closes traitées qualitativement en lien avec chaque immeuble. Le principe de la « parcelle-ilot » permet le maintien de la perméabilité paysagère tandis que l’immeuble célibataire s’épaissit d’un espace extérieur qui lui est lié. On passe ainsi du « bâtiment-objet » à la « parcelle-objet ».
Une charte des clôtures encadre précisément ce dispositif avec notamment la systématisation de lisières végétales et de clôtures claustra en béton qui offrent un beau compromis entre muralité et transparence et inscrivent positivement la construction des limites dans le paysage global de la « ville-parc ».
La restructuration résidentielle des existants
(Secteur Daste au nord et Poudrerie au sud)
1e vignette : principes de restructuration résidentielle
2e et 3e vignettes : détail sur une cour de stationnement
4e vignette : extrait de la charte des clôtures
5e et 6e vignette: les clôtures claustra béton
La réhabilitation du bâti concerne principalement la valorisation patrimoniale du beau patrimoine de R. Chini (plots et barrettes de Daste et de Poudrerie). La restructuration lourde des grandes barres initialement envisagée n’a pas été retenue par la collectivité, le bailleur et l’ANRU qui ont décidé de leur démolition. Une seule des grandes barres d’Empalot profitera au final d’une réhabilitation requalifiante ambitieuse (immeuble « banane »).
A droite, la réhabilitation de « l’immeuble banane » (concours en cours)
Ambitions architecturales
Registres du bâti
Le système bâti d’Empalot est caractérisé par l’association d’échelles contrastées et de densités construites, paysagères et végétales fortes.
Cette diversité est coordonnée par une logique de stratification horizontale obéissant à trois strates bâties :
- La liaison avec le sol : transparence, perméabilité visuelle et construction des limites
- Le corps du bâtiment : des volumes compact dressés dans la canopée
- Le haut et la liaison avec le ciel : habiter le ciel
Qualités tectoniques : Sincérité et simplicité
La qualité tectonique recherchée à Empalot est en relation avec l’architecture de l’architecte R. Chini, qui a laissé sur le site un patrimoine bâti moderne structurant et pérenne.
C’est pourquoi une architecture civile monochrome et blanche tranchant sur l’architecture des équipements et des sols publics a été choisie. Le rouge de la brique ou du béton brut teinté dans la masse caractérise les constructions de valeur institutionnelle et monumentale et renvoie au centre-ville, le blanc caractérise l’architecture résidentielle « ordinaire ».
La qualité architecturale souhaitée pour Empalot est celle d’une architecture sincère, simple et bien construite. Elle développe une forte incitation aux solutions de bâtiments performants intégrant des enveloppes lourdes et pérennes en évitant les vêtures légères et enduits sur isolant.
Qualités résidentielles
Le grand paysage est une des grandes qualités fondamentales d’Empalot.
Le projet urbain veut en tirer toutes les conséquences à l’échelle du logement, notamment en portant une ambition accrue sur :
- L’habitabilité et le confort des espaces extérieurs privatifs (systématisation des balcons profonds, intégration de celliers, occultations)
- La générosité des ouvertures et des relations à l’extérieur des logements (surface vitrée supérieure à 30% de la SHAB)
- Le caractère solaire de l’architecture (qualité des occultations, confort d’été)
- L’habitabilité des toits (privativement ou collectivement)
- Des cuisines fermables et éclairées naturellement
Politique et coordination architecturale
Les recommandations et prescriptions architecturales de la ZAC exposent une problématique architecturale et urbaine d’ensemble.
Le partage des questions d’articulation du domaine public et privé, de tissus urbains, de distribution des unités résidentielles, de qualité résidentielle alliée à la qualité constructive, d’ambition tectonique doit ouvrir à une discussion d’architecture, approfondie et ouverte. Chaque maître d’œuvre doit s’inscrire à l’intérieur de ces questions afin qu’une sorte de maïeutique architecturale puisse émerger progressivement.
La coordination architecturale du projet urbain ambitionne d’organiser le suivi architectural urbain et paysager des opérations de construction à l’intérieur d’un collège d’architectes et de maîtres d’ouvrage. L’expérience montre aussi que c’est au travers des réalisations elles-mêmes aussi, que le dialogue se noue, opération par opération.
Projets architecturaux et opérations engagées…
– Lot EM1, EMaa architecte
– Lot EM3b, PPA architecte
– Lot EM4a, V2S et Nadaud architectes
– Lot EM7 c1, LAN architecte
– Lot EM7d2, Martin Duplantier architecte
– Lot EM7c2, Pierre Luc Morel architecte
– Lot MG3, CoBé architecte
– Lot TR1, Atelier Stéphane Fernandez architecte
– Lot TR6, Tanka et Marcato architectes
– Lot TR7, A+ architecte
– Lot TR8, TOA architecte
– Lot TR9, CAB et V2S architectes
– Lot JM11, FRESH architecte
– Lot JM10, Taillandier architecte